Quand on a adopté notre petit Dibu, en Argentine, on s’est dit que voyager avec un chien ça pouvait pas être si compliqué que ça… Marcelo avait voyagé il y a 10 ans avec Carola presque sans un seul papier et ça c’était bien passé… Mais le monde a changé. Et il faut bien avouer que ça à été une sacrée galère.
1. Budget
2. Premier trajet : Argentine-Espagne
3. Deuxième trajet : Espagne-Turquie-Philippines
4. Troisième trajet : Manille-Panglao
1. Budget
Billets d’avions pour le chien en soute :
350€ (aireuropa)
950€ (Turkish airlines)
250€ (Cebu Pacifics)
Cage du chien aux normes IATA : 250€
Vétérinaires :
120€ en Argentine,
200€ en Espagne,
150€ aux Philippines.
Budget total du chien :
1550€ (avion) + 250€ (cage) + 470€ (vétérinaires)
= 2270€
Sachant que pour nous les humains on en a eu à peu près pour 1500€ chacun avec les bagages en soute (heh oui cette fois ci on partait avec du lourd, une fois n’est pas coutume !).
2. Premier trajet : Argentine-Espagne
On s’y est pris un mois à l’avance pour être blindés en cas de soucis… Eh bien ce n’était presque pas suffisant.
Pour voyager le chien devait avoir : un microship, un vaccin contre la rage, les autres vaccins qui étaient déjà faits, un certificat de santé d’un vétérinaire 10 jours avant de voyager, déparasitation et le permis du SENASA.
Sachez donc que le microship doit être implanté AVANT les autres vaccins et ce, au moins 21 jours avant le voyage. Ah et les vaccins aussi doivent être réalisés au moins 21 jours avant le voyage, donc on a du refaire vacciner notre chien dans la foulée de la pose du microship.
Le 12 septembre, presque un mois avant de voyager, je prend contact avec air Europa pour les prévenir que je voyage avec un chien, très bien c’est noté me dit-on, « il nous faut juste les dimensions de sa cage ». Marcelo n’a pu acheter la cage que le 24 septembre, soit 10 jours avant le voyage. J’envoie les dimensions à AirEuropa et on me répond très légèrement que « ce vol est plein, le chien ne pourra donc pas voler. » ni une ni deux on prend la voiture le chien et la belle mère direction l’aéroport… Marcelo bien déterminé à tout brûler sur son passage. Par chance on nous a très bien reçus et en deux clics le voyage était déplacé au jour suivant, sans aucun supplément à payer.
J’ai fondu en larmes dans l’aéroportc’était la première fois de ma vie que je pleurais de joie.
Pour le rdv au SENASA, à 9 jours du départ après le certificat de santé, j’étais très préoccupée par cette histoire de vaccins le même jour, puisqu’il était spécifié que ce n’était pas possible. Mais encore une fois on a eu de la chance et un amoureux des chiens nous a reçu et transmis les papiers de Dibu, il fallait encore le jour du départ faire re-valider ces papiers à l’aéroport pour que le chien puisse embarquer.
À l’embarquement, après avoir très peu dormi, tout s’est heureusement bien passé, à part mon petit toutou qui ne comprenait rien et pleurait pour ne surtout pas être enfermé dans sa cage.
Il est descendu ensuite premier, avant toutes les valises de l’avion. On était tellement heureux de retrouver notre petite boule de poils!

3. Deuxième trajet : Espagne-Turquie-Philippines
Je pense que cette partie du voyage à été la plus stressante pour tous.
Les documents de voyage du chiens doivent être émis 10 jours avant le voyage. Au 10e jour nous cherchons alors un vétérinaire, et ceux que nous appelons nous répondent que non, ils ne veulent pas le faire, ça prend 15jours ou c’est trop compliqué. On finit par en trouver une au 9e jour. Nous faisons les papiers de voyage, l’enregistrement au CEXGAN et le pet passport. Il faut faire vite car on est un mardi, le jeudi est férié et le week-end ne se travaille pas, et on vole mercredi suivant. Ce ne sont donc pas 9 jours que l’on a, mais bien 4 (mercredi, vendredi, lundi, mardi). À l’envoi des papiers le mercredi vers 15h30, on ne nous répond pas immédiatement, le service a dû fermer. 3 jours alors.
Le vendredi la vétérinaire nous rappelle pour nous redemander des informations que nous lui avions données, bizarre mais on se dit que ça doit être des précisions demandées par le CEXGAN et que donc le lundi le papier sera prêt.
Lundi, marcelo se met en route vers Barcelone pour récupérer ledit papier…
…Et il est bien surpris d’apprendre que : la vétérinaire s’était trompé de formulaire le mercredi, elle a donc refait un formulaire nouveau le vendredi, qu’elle a envoyé après l’heure de fermeture du bureau CEXGAN. Notre dossier venait donc à peine d’arriver au CEXGAN. Bredouille, Marcelo rentre à notre appartement, et la vétérinaire nous annonce que le papier est refusé car le CEXGAN ne considère pas certifiés les vaccins d’Argentine de Dibu. Nouvelle dose de vaccins pour mon petit chien, au moins il est sûr de ne JAMAIS attraper la rage.
C’est donc le mardi, le jour avant le voyage que nous avons pu aller à Barcelone chercher les documents avant de prendre la route pour Madrid.
À l’aéroport tout se passe bien, et on nous explique comment va se passer l’escale :
Il y a une salle spéciale pour voir notre chien, lui donner à manger, à boire, un câlin. Bien.
Lors de notre arrivée à l’aéroport d’Istanbul, pas de salle. On demande, on nous répond qu’il nous est impossible de voir notre chien. On insiste, et on nous explique qu‘il faut entrer sur le territoire Turc, et aller réclamer directement à la compagnie aérienne. En pleine crise israélienne, c’est une idée qu’elle est bien bonne. Mais bon, apparemment nos visas passent, on entre. On arrive à l’office et on demande à voir notre chien, impossible, impossible, et puis finalement le gars nous dit « c’est voir votre chien que vous voulez ? » oui, ça fait 2h qu’on te le demande. Et alors là attention, il appelle un mec des valises, et nous fait faire un appel vidéo avec notre Dibu, terrorisé, seul dans une salle de bagages. On n’aura pas mieux, on leur demande de lui donner un peu d’eau au moins « oui oui »…
Au moment d’embarquer, Marcelo m’explique que l’on devrait recevoir un petit papier « Dibu est bien à bord », mais on ne reçoit rien, alors on commence à demander, insister « oui oui » disent ils sans même vérifier… Bon ben, plus qu’à dormir en espérant le trouver à l’arrivée.
À l’arrivée, bagages, bagages, pas de Dibu. On commence à paniquer jusqu’à ce que je me rende compte que quelqu’un l’avait déposé à un autre endroit proche du tapis roulant des bagages.
On a notre chien, on est aux Philippines, plus rien de dramatique ne peut arriver…
4. Troisième trajet : Manille-Panglao
Alors celle là on ne s’y attendait pas, le document d’entrée aux Philippines de Dibu avait été très facile et rapide d’obtenir. Maaaais c’était sans compter sur le deuxième document, celui qui, en envoyant la photo de l’autorisation d’entrée sur le territoire obtenue à la douane de Manille, devait être automatiquement approuvé… Et sans compter sur la compagnie aérienne qui, alors qu’elle avait déjà tous les papiers, me demande d’aller tout refaire chez un vétérinaire philipin, parce que le certificat de santé est en espagnol alors « on ne comprend pas ».
Petite visite de 4h chez le vétérinaire philippin bondé avec Dibu, dans un quartier plein de prostis pas sympas si on leur file pas de l’argent pour leur costume d’halloween…

Enfin bref, je rentre à l’appartement avec lesdits papiers en philipin. Et je vérifie l’approbation du permis de transport interne. On est vendredi, il est 18h, et le document n’a pas été ouvert. Nous passons donc le week-end entier à Manille. Le lundi, je me rend à l’aéroport à l’office du BAI – NSQFD, vide. J’attends. Une bonne quarantaine de minutes… Je finis par demander les yeux mouillés si la voisine du bureau, celle qui s’occupe de l’envoi des animaux aquatiques, veut bien me les appeller. Elle appelle, on me dit que « ah pardon je l’avais pas vu, ça y est c’est approuvé, vous l’avez reçu par mail ».

Bon, là ça y est ?
On a tout ? C’est parti pour le hangar à cargaison de cebu pacific à l’autre terminal. On arrive à 15h pour un vol à 19h, on est large pense-t’on, mais vaut mieux être sûrs.
On nous apprend alors, que le document reçu par mail… N’a pas été signé par la personne. Il faut donc que je reparte à l’autre terminal, demande poliment au connard qui était enfin arrivé de faire son ptin de travail, et c’est reparti pour le hangar. Et là ça recommence, bureau 1,guichet c, office 7, retour au bureau 1, guichet c, guichet de paiement, ça y est on a tout, il est 17h45, on a 1h15 avant notre vol, on part en courant à l’autre terminal.
On arrive alors que l’avion embarque…
On arrive à Panglao.
Récupèrons notre chien au hangar de cargaison…
Ça y est, on y est.
La redescente de ce mois de stress va être très forte, mais en attendant on chill sur la plage, en félicitant Dibu pour avoir supporté tous ces avions, en lui disant qu’il va devoir bosser pour nous rembourser les 2500 balles qu’il nous doit, alors à la pêche aux crabes et aux poissons ! Et en le voyant aussi heureux à la plage, on se dit qu’on a bien fait… Mais que si c’est à refaire dans l’autre sens pour un Noël ou des vacances, il aura une dogsitter… Nous ne repasserons pas par tout ce stress. On s’autorise un mois de relax, avant d’entamer la prochaine aventure, trouver un terrain et y construire notre nid. ❤



Journal de bord – 28 octobre 2023
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