Je m’appelle Manon. Élevée dans la campagne normande depuis 1994, et suivie par deux frères et deux sœurs adorables, je viens d’une famille de classe moyenne, dans laquelle la seule chose qui compte, c’est le bonheur des uns et des autres.


J’ai longtemps cru, poussée par l’école, qu’il fallait avoir des bonnes notes pour réussir et faire de grandes études pour être heureux. Après deux ans de Prépa littéraire, et un an à Sciences Po, je pars en Erasmus, à Thessalonique en Grèce, sans savoir vraiment ni pourquoi, ni comment.

Je passe la plus belle année de toute ma vie ; fais des tas de rencontres, améliore mon anglais, découvre une nouvelle culture, voyage partout dans le pays et aux alentours, apprécie un autre rythme de vie, apprends à me débrouiller seule, et finalement l’année se termine, je rentre en parcourant l’Europe de l’Est pendant un mois et retour à Sciences Po.
Pendant un an, c’est le blues, j’ai beau m’investir dans des projets, être prof de théâtre, écrire un mémoire, organiser des scènes ouvertes, rien ne me paraît aussi amusant, aussi intéressant que ce que j’ai pu vivre à l’étranger.
Je prends alors une année de césure : je pars en Irlande, à Dublin, en stage dans une agence de voyage six mois, j’en profite pour visiter le pays de fond en comble. Je pars ensuite pour la Croatie, à Dubrovnik, en volontariat dans un Hostel six autres. Ces deux expériences confirment ce que je pensais : j’aime voyager, j’aime vivre dans un nouveau pays, j’aime rencontrer de nouvelles personnes de tous horizons. Je pars à nouveau deux mois en voiture faire le tour de l’Europe, plus au nord, jusqu’en Estonie.

Je mets mes études en pause, et je pars vivre en Argentine, sans un mot d’espagnol, à chercher un petit boulot de serveuse. Je reviens en Europe dix mois plus tard, la tête pleine de souvenirs, parlant espagnol couramment et un barbu au bras, Chelito. Nous partons en Croatie, travailler dans un restaurant avant d’atterrir à St Malo.
Puis c’est de nouveau un départ vers les Philippines, où nous avons vécu six mois, visité de nombreuses îles et découvert la Thaïlande… Autant de paysages incroyables que de rencontres des habitants qui ont le coeur sur la main et nous offrent une superbe leçon d’humilité. Je commence à m’intéresser plus profondément à la nature, au yoga et à la méditation, choses qui dans ma jeunesse, infatigable, me paraissaient insensées.
Autre saison à Saint Malo, nous passons six mois à travailler en préparant notre prochaine expédition qui durera près de deux ans : les Amériques.
Du nord-ouest de l’Argentine (Cordoba), passant par le Pérou et en au Mexique : Oaxaca, Mazunte et la baie de Huatulco, San José del Pacifico, Guadajala puis enfin la Basse-Californie. Nous sommes alors partis vers les Etats-Unis : Californie et Nevada, puis de nouveau en Argentine, puis en Espagne. Depuis je suis en France, et je prépare mon prochain voyage une fois la situation sanitaire corrigée ! Suivez mes aventures sur ce blog !

Quand j’étais petite, je savais que je voulais faire un tour du monde en un an. Et puis après deux ans de voyage, je me suis rendue compte que j’allais le faire, mais à mon rythme, lentement, peut-être en dix ans. Pour avoir le temps de faire des rencontres, de travailler, de changer de vie, de paysage… Et si mon expérience pouvait-être utile à d’autres ? C’est ce que j’espère en tout cas, que d’autres puissent se lancer et mener la vie de leurs rêves, sortir des sentiers battus et profiter à fond de la seule vie qui nous est donnée.
Quelques personnages importants dans ces aventures :
Marcelo, ou Chelito.
Ce vieil argentin est mon compagnon de route depuis juin 2017. Il a grandi à Buenos Aires, sur son vélo à fond dans les rues de la capitale argentine. Il aime manger, cuisiner, faire plaisir avec sa cuisine et organiser des barbecue (le fameux « asado » argentin) où l’on met un animal entier sur le grill. Fan de musique électro, il a déambulé dans les festivals et les concerts jusqu’à ce que son cœur ne suive plus et tombe gravement malade. Quand on lui annonce qu’il risque une transplantation cardiaque, il réalise que la vie mérite d’être vécue, et après des mois de réeducation et 50 kilos perdus, il part vivre en Europe pour travailler comme cuisinier. C’est là qu’on se rencontre et décide de faire un bout de route ensemble. Il pilote le drone dont nous nous servons pour réaliser nos vidéos!

Daria, crazy flamingo.
Alors que nous avions toutes les deux les cheveux bleus, nous avons copiné à Thessalonique, avant de réaliser que nous étions sur la même longueur d’onde et de voyager ensemble un nombre incalculable de fois. À présent diplômée en Psycho, elle vit le même genre de vie nomade que la mienne. Elle a vécu à Malte, en Espagne, en Pologne, en France et se trouve actuellement en Corée du Sud pour un VIE. Nous avons pour habitude de traverser le continent pour se voir, que ce soit en Irlande, en France, en Pologne, en Grèce ou en Thaïlande. Elle livre dans ce blog quelques unes de ses expériences et m’aide dans la réalisation de vidéos.

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